
Les mains dans l’argile, j'ai développé une expérience riche en obtenant un Diplôme des Métiers d’Arts en art de la céramique à Antibes et en me formant auprès de nombreux céramistes comme Joëlle Moutarde, Viviane Cygan et Susanne Luckàs-Ringel.
Dernières formations : Jean-Jacques Dubernard (tournage grosse pièce), François Fresnais (construction four à bois), CPIFAC (transfert sur terre), Jérôme Galvin (décor).
Puis, je me forme à l’art à l’Ecole des Beaux- Arts de Versailles, et à l’Histoire de l’Art et l’Archéologie à Paris X. J'écris un mémoire sur « L’archéologie expérimentale appliquée à la céramique sigillée du Haut-Empire en Gaule : buts, protocoles et réalisations ». Grâce à ce travail, je cherche à redécouvrir les techniques des potiers antiques, rencontre des céramistes et archéologues travaillant sur des thématiques de recherches identiques, collabore avec des musées et effectue différentes expérimentations personnelles. Ce travail m’amène à étudier toutes les étapes de fabrication d’une céramique antique, depuis le choix de l’argile jusqu’à la cuisson en passant par le moulage, le tournage et l’engobage.
Différentes rencontres m'amènent à découvrir d'autres techniques et effectuer des collaborations qui enrichissent mon travail.
À partir de ces céramiques, je reproduis des pièces moulées et décorées aux poinçons. Je développe ainsi des séries limitées au design épuré, dont l'usage antique répond encore aux besoins de la vie quotidienne actuelle. Cette production en porcelaine mêle savoir-faire artisanal et design contemporain.

©ArtShooting Photographie
Mémoire de master d'Archéologie
L'archéologie expérimentale appliquée à la céramique sigillée du Haut-Empire en Gaule

Bien qu'il existe de très nombreuses études scientifiques sur la céramique sigillée du Haut-Empire en Gaule, d'importantes inconnues restent à élucider. Dans ce présent mémoire, les techniques des potiers antiques, complexes à appréhender, seront analysées en se basant sur les connaissances actuelles en la matière. Aussi, les études complémentaires menées d'un côté, par les potiers expérimentaux et de l'autre, par les archéologues, permettent d'avoir une vision globale, tant à la fois sur le plan scientifique que sur le plan technique. Nous en viendront alors à nous demander, par une pratique déductive, quelles réponses peut apporter la recherche expérimentale aux problématiques soulevées par l'archéologie ?